La Green Rights Coalition, anciennement la Global Pact Coalition, est fière d’être membre de la Coalition Mondiale de la Société Civile, des Peuples Autochtones, des Mouvements Sociaux, et des Communautés Locales pour la Reconnaissance Universelle du Droit à un Environnement Propre, Sain et Durable.
Le communiqué de presse ci-dessous est également disponible sur le site de la coalition ici.
New York – Aujourd’hui [15 décembre 2023], la Coalition Mondiale de la Société Civile, des Peuples Autochtones, des Mouvements Sociaux, et des Communautés Locales pour la Reconnaissance Universelle du Droit à un Environnement Propre, Sain et Durable a accepté le prestigieux prix des droits de l’homme des Nations unies, lors d’une cérémonie qui s’est tenue à New York. Ce mois-ci marque également le 75èmeanniversaire de la Déclaration universelle des droits de l’homme.
La Coalition est récompensée pour son rôle essentiel dans le plaidoyer qui a abouti à la reconnaissance, en 2022, du droit à un environnement sain par l’Assemblée générale des Nations unies (AGNU). Le prix des droits de l’homme des Nations unies est décerné tous les cinq ans à plusieurs lauréats à la fois. Cette année, c’est la première fois depuis sa création en 1966 qu’il est décerné à une coalition mondiale.
Le prix a été remis lors d’une cérémonie à laquelle participaient les dirigeants des Nations unies, notamment le président de l’Assemblée générale, Dennis Francis, le secrétaire général, António Guterres, et le haut-commissaire aux droits de l’homme, Volker Türk. Le prix a été accepté par une délégation de représentants illustrant la diversité des membres de la coalition.
La cérémonie s’est déroulée parallèlement à un atelier réunissant des défenseurs du droit à un environnement sain du monde entier, ainsi que des représentants des Nations unies et des États. À cette occasion, les participants ont évalué les progrès accomplis depuis la reconnaissance du droit à un environnement sain et ont discuté des prochaines étapes à franchir pour consolider ces progrès et garantir la promotion effective de ce droit.
Lire les réactions des membres de la coalition à l’annonce ici.
Lors de la cérémonie, une représentante de la coalition a prononcé le discours d’acceptation suivant :
Nous, la Société Civile, les Peuples Autochtones, les Mouvements Sociaux, et les Communautés Locales, réunis pour la Reconnaissance Universelle du Droit à un Environnement Propre, Sain et Durable, sommes honorés de recevoir ce prix prestigieux qui reconnaît le rôle essentiel que nous avons joué dans la reconnaissance de ce droit humain par les Nations unies.
Ce succès n’a été possible que grâce aux efforts inlassables de milliers de personnes de 143 pays qui ont joint leurs forces pour obtenir ce résultat historique. Un processus entamé il y a cinquante ans par des visionnaires et qui a pris de l’ampleur en 2020 lorsque nous avons appelé les Nations unies à enfin reconnaître ce droit humain.
Avant tout, ce prix met en exergue l’importance d’une véritable collaboration pour promouvoir la protection de notre planète et la réalisation de nos droits humains. Seuls, aucune organisation, aucun mouvement, aucune personne n’aurait pu y parvenir. C’est notre coalition mondiale et diversifiée qui l’a rendu possible. Nous sommes honorés et fiers que nos efforts aient été reconnus. Ceci prouve au monde entier que travailler ensemble est possible et que cela en vaut la peine.
La coopération est tout aussi nécessaire pour les États. Aucun État ne peut, à lui seul, résoudre les multiples crises planétaires actuelles que sont la perte de biodiversité, le changement climatique et la pollution, aggravées par des inégalités croissantes. Ainsi, nous appelons les États à collaborer de façon efficace afin de trouver les solutions nécessaires.
Deuxièmement, ce prix vient renforcer la reconnaissance historique du droit à un environnement propre, sain et durable en tant que droit humain. Cela implique de protéger la dignité de toutes les personnes, individuellement et collectivement, de manière substantielle et procédurale, contre la dégradation de l’environnement causée par l’Homme et les effets du changement climatique. Affirmant également l’interdépendance et l’indivisibilité des droits humains et l’urgence de les protéger contre les menaces environnementales, y compris les risques systémiques, la dégradation irréversible et les pertes et dommages.
La reconnaissance des Nations unies clarifie le droit international en matière de droits humains et constitue désormais un instrument puissant permettant aux États de remplir leurs obligations, de renforcer la justice environnementale et de garantir tous les droits, en particulier ceux des personnes les plus vulnérables.
Alors que nous assistons à une dégradation croissante des écosystèmes et à des pertes de vies humaines dues à la pollution et au changement climatique, ce droit universel peut nous guider vers des politiques et des pratiques plus fortes, fondées sur l’équité entre les sexes et les générations et sur l’autonomisation de toutes les personnes et de toutes les communautés. Il peut contribuer à mieux protéger ceux qui défendent l’environnement, notamment les peuples autochtones, les enfants, les femmes, les paysans et les autres personnes travaillant dans les zones rurales.
Nous sommes profondément reconnaissants de la reconnaissance de nos efforts collectifs, qui incitent les gouvernements, les entreprises et les institutions à assumer leurs responsabilités et à protéger de façon efficace notre droit universel à un environnement propre, sain et durable. C’est notre priorité, et nous vous invitons à vous y engager. Merci !
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